GARANTIR 
                  LES DROITS QUI PERMETTENT
                  DE VIVRE, TOUT SIMPLEMENT
                Le 
                  droit à un travail utile socialement et pas seulement 
                  à un emploi souvent précaire, au rabais et sans 
                  intérêt. Le droit au logement et le droit à 
                  l’éducation. Le droit à la santé 
                  et à la solidarité de la société 
                  en matière de protection sociale.
                  
                  AMÉLIORER LES REVENUS ET 
                  LE NIVEAU DE VIE
                  
                  LUTTER CONTRE L’EMPLOI PRÉCAIRE
                  Le CDI à temps complet doit être la règle. 
                  L’emploi statutaire sera la norme dans les fonctions publiques 
                  et les emplois précaires résorbés rapidement.
                  Un salarié sous temps partiel aura droit à la 
                  transformation de son contrat en temps plein au même salaire 
                  horaire. Le CNE, le CDE, la loi sur “les services de proximité” 
                  et celle appelée cyniquement “sur l’égalité 
                  des chances” seront abrogés. La sous-traitance 
                  sera encadrée pour responsabiliser les donneurs d’ordre. 
                  Le statut des stagiaires fera l’objet d’un examen 
                  afin qu’aucun stage ne remplace un emploi.
                  
                  SÉCURISER LES PARCOURS 
                  DE TRAVAIL ET DE VIE
                  Un nouveau statut du salariat sera proposé, assurant 
                  au salarié la continuité de son contrat de travail, 
                  garantissant son salaire et les droits associés (protection 
                  sociale, retraite, formation ...). Ce système fonctionnerasur 
                  le principe de la mobilité choisie par le salarié. 
                  Il sera assuré par un financement mutualisé à 
                  la charge des employeurs et géré sous contrôle 
                  des partenaires sociaux en intégrant les associations 
                  de chômeurs.
                  Les primo-demandeurs d’emploi bénéficieront 
                  d’un statut semblable. Les procédures de licenciement 
                  et de délocalisation seront strictement réglementées 
                  et les droits d’intervention des salariés seront 
                  étendus. Les licenciements seront interdits pour 
                  les entreprises qui réalisent des profits. Les 
                  élus du personnel disposeront d’un droit de veto 
                  suspensif sur les décisions de licenciement collectif 
                  et de délocalisation. Les solutions alternatives devront 
                  être examinées par la direction de l’entreprise.
                  La contestation devant le juge d’un licenciement suspend 
                  celui-ci. Toute personne devra bénéficier d’un 
                  service public de l’emploi, qui disposera du monopole 
                  de placement et dont les moyens et la gestion devront-être 
                  améliorés.
                  
                  POURSUIVRE LA RÉDUCTION 
                  DU TEMPS DE TRAVAIL
                  On agira contre l’actuel projet de directive européenne 
                  sur le temps de
                  travail. On mettra en chantier une nouvelle loi qui généralisera 
                  les 35h
                  à toutes les entreprises, avec les 32 heures pour perspective, 
                  sans perte de salaire ni aggravation de la flexibilité 
                  ou des conditions de travail.
                  L’annualisation sera remise en cause et les heures supplémentaires 
                  seront strictement limitées. La baisse du temps de travail 
                  s’accompagnera d’une obligation correspondante de 
                  créations d’emplois y compris dans les fonctions 
                  publiques.
                  
                  AMÉLIORER LE DROIT DU TRAVAIL
                  On abrogera les mesures régressives en matière 
                  de droit du travail. La validation des accords collectifs nécessitera 
                  la signature d’organisations syndicales représentant 
                  la majorité des salariés. L’inspection du 
                  travail sera renforcée.
                  
                  RESTAURER ET DÉVELOPPER 
                  LA PROTECTION SOCIALE
                  On abrogera les textes démantelant la protection sociale 
                  : lois Fillon, décrets Balladur-Veil, loi Douste-Blazy. 
                  On établira la prise en charge à 100% de la prévention 
                  et des soins de santé et des médicaments. Pas 
                  de retraite en dessous du SMIC. On rétablira 
                  le droit à la retraite àtaux plein à 60 
                  ans, sur la base de 37,5 annuités et des 10 meilleures 
                  années. L’atteinte de ces 37,5 annuités 
                  avant l’âge de 60 ans donne le droit à la 
                  retraite à temps plein. On préservera les acquis 
                  des régimes spéciaux en tant que référence 
                  progressiste pour l’ensemble des régimes de retraite. 
                  On remettra en question les exonérations de cotisations
                  patronales et on affirmera le besoin d’une augmentation 
                  de ces prélèvements.
                  L’élection des administrateurs salariés 
                  de la Sécurité Sociale sera rétablie.
                  
                  Cette politique de progrès social ira de pair avec un 
                  nouveau type de développement.
                  
                  PROTÉGER L’ENVIRONNEMENT 
                  On dotera le ministère de l’environnement de réels 
                  moyens en constituant un service public. On remettra en cause 
                  le principe des “droits à polluer”.
                  Les transports publics seront développés. Avec 
                  notamment la rénovation des infrastructures ferroviaires, 
                  la priorité donnée au ferroutage sur le transport 
                  routier, des sillons réservés, l’unification 
                  et développement du réseau européen, la 
                  promotion de la voie d’eau, etc. On cherchera à 
                  maîtriser et à contrôler la croissance du 
                  transport aérien. Un pôle public du transport sera 
                  créé afin d’harmoniser l’organisation 
                  globale de ceux-ci.
                  Le débat sur le nucléaire et la politique énergétique 
                  doit être soumis à référendum. Nous 
                  proposons d’engager un grand effort de recherche en deux 
                  directions. Premièrement, en direction de toutes les 
                  énergies renouvelables ; deuxièmement, pour un 
                  nucléaire sécurisé et durable.
                  L’EPR et les générateurs de la quatrième 
                  génération ainsi que ITER pour la fusion devront 
                  contribuer à cet effort de recherche.
                  
                  DÉVELOPPER LES SERVICES 
                  PUBLICS ET L’APPROPRIATION SOCIALE
                  Un plan d’abrogation de toutes les lois qui ont privatisé 
                  des entreprises publiques sera élaboré. On arrêtera 
                  toute nouvelle privatisation. L’amélioration du 
                  fonctionnement des services publics passera par un pouvoir de 
                  contrôle et de décision des élus, des usagers 
                  et des salariés, ainsi que par le maintien et l’amélioration 
                  du statut des personnels. De nouveaux services publics 
                  seront créés : habitat, petite enfance, 
                  médicament, aide aux personnes âgées, aide 
                  aux personnes dépendantes, aide aux personnes handicapées, 
                  traitement des déchets. On créera un pôle 
                  public de l’eau. Un pôle public de l’énergie 
                  (électricité, gaz, pétrole, charbon 
                  et énergies renouvelables) sera créé. EDF 
                  et GDF seront rendus au secteur public à 100% et fusionnés.
                  Avec la mise en place du service public de l’habitat, 
                  les pouvoirs publics seront progressivement dans l’obligation 
                  d’assurer le droit au logement et la spéculation 
                  foncière sera combattue y compris par la réquisition 
                  de logements vides. 600.000 logements sociaux seront construits 
                  en 5 ans ;
                  la maîtrise publique du sol sera renforcée ; la 
                  charge locative totale sera limitée à 20 % du 
                  revenu ; les municipalités refusant d’appliquer 
                  la loi sur les logements sociaux seront mises sous tutelle.
                  Dans la petite enfance, un million de places 
                  d’accueil collectif seront créées en 15 
                  ans ( 150.000 emplois) ; gratuité immédiate pour 
                  les familles à bas revenus, vers une gratuité 
                  pour tous. Coût estimé : 12 milliards d’euros 
                  par an répartis entre l’État, les collectivités 
                  locales, la CAF, les entreprises et les familles payantes. Un 
                  service public de l’enfance sera créé 
                  pour l’accueil pédagogique des enfants. Son financement 
                  sera assuré par une dotation spéciale aux communes.
                  
                  Il faudra assurer un accès égal à une 
                  médecine de qualité et de proximité.
                  Ce qui suppose d’abroger la réforme Douste-Blazy 
                  et toutes celles qui organisent une médecine à 
                  plusieurs vitesses, fait le lit des assurances et des grands 
                  groupes de cliniques privées. Garantir l’accès 
                  aux soins passera par une sécurité sociale universelle, 
                  ouverte à tous, mettant la santé hors de portée 
                  des assurances privées. Le plan hôpital 2007 et 
                  la ratification à l’activité doivent être 
                  abandonnés. Un pôle public et citoyen du 
                  médicament doit être créé, 
                  pour écarter les logiques du profit. La Sécurité 
                  sociale doit être démocratisée, l’élection 
                  de ses administrateurs
                  salariés par les assurés rétablie et ses 
                  moyens accrus grâce à l’augmentation
                  de cotisations patronales modulées et une cotisation 
                  additionnelle sur les revenus financiers des entreprises et 
                  des banques.
                  L’accès à tout ce qui permet une vie sociale 
                  et professionnelle doit être développée 
                  pour les personnes en situation de handicap.
                  
                  On agira pour une ville et des territoires solidaires. 
                  Cela passe parun plan d’urgence pour éradiquer 
                  la pauvreté: logement des sans-abri en usant du droit 
                  à la réquisition et favorisant la création 
                  de maisons d’accueil; l’interdiction des saisies, 
                  des expulsions, des coupures d’eau, de gaz et d’électricité; 
                  la résorption de l’habitat insalubre; la mise hors 
                  la loi des marchands de sommeil; le relèvement systématique 
                  des revenus des plus démunis pour qu’aucun foyer 
                  ne vive dans notre pays en dessous du seuil de pauvreté 
                  ; un plan national de protection des enfants dans des situations 
                  de pauvreté, le développement des services publics 
                  dans tous
                  les quartiers.
                  La politique libérale organise la mise en concurrence 
                  des territoires.
                  Pour répondre aux besoins de solidarité, une nouvelle 
                  politique d’aménagement du territoire sera mise 
                  en oeuvre. En milieu rural, le maintien des activités 
                  doit être soutenu et la présence de services publics 
                  de qualité développés.
                  
                  DÉVELOPPER L’ÉCONOMIE 
                  SOCIALE ET SOLIDAIRE
                  Un statut de l’économie sociale et solidaire sera 
                  créé. Un soutien sera apporté à 
                  l’initiative citoyenne de création d’activités 
                  : aide aux projets et au fonctionnement ; soutien à la 
                  transformation d’entreprises en SCOP ou SCIC. Le secteur 
                  associatif sera mieux reconnu.
                  
                  UNE VÉRITABLE POLITIQUE 
                  INDUSTRIELLE ET DE SERVICES
                  L’Agence des participations de l’État aura 
                  deux missions : le développement de l’investissement 
                  ainsi que la promotion de l’emploi, de la formation et 
                  de la recherche dans les entreprises au capital desquelles l’État 
                  participe ; le développement des territoires. Les grands 
                  acteurs publics nationaux seront incités à contribuer 
                  à l’émergence de véritables réseaux 
                  européens d’entreprises publiques. De grands programmes 
                  de coproduction seront impulsés au plan national et recherchés 
                  au plan européen.
                  Un pôle financier public apportera une 
                  contribution majeure au financement et à la réorientation 
                  du crédit vers les activités socialement utiles.
                  Il devra être au minimum constitué de la Banque 
                  de France, de la Caisse des dépôts et consignations, 
                  du Groupe Caisses d’épargne, du Crédit foncier, 
                  de la Banque postale, d’OSEO, d’UBI-France, de la 
                  COFACE, dela CNP et de l’AFD. Le contrôle des fonds 
                  publics sera démocratisé.
                  Sera restaurée et étendue la loi portant création 
                  d’une “commission de contrôle nationale et 
                  décentralisée des fonds publics accordés 
                  aux entreprises” abrogée par la droite.
                  
                  Le développement agricole et alimentaire 
                  dont le monde a aujourd’hui besoin implique que les paysans 
                  puissent vivre de leur travail dans le cadre d’une agriculture 
                  socialement équitable, économiquement viable et 
                  respectueuse de l’environnement. La souveraineté 
                  alimentaire doit être la base à laquelle est adossée 
                  toute négociation internationale. Il faut prohiber le 
                  dumping sur les prix agricoles dans les échanges internationaux.
                  La stratégie dite des « marges arrières 
                  » menée par la grande distribution et visant à 
                  tirer les prix à la production vers le niveau le plus 
                  bas par un chantage à la commercialisation des produits 
                  doit être supprimée.
                  La pêche sera soutenue.
                
                  RETOUR
                  
                
                  
                CINQ 
                  CHANTIERS POUR
                  TRANSFORMER LA SOCIÉTÉ