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                  RECONNAÎTRE LE DROIT
                  DE VOTE ET D’ÉLIGIBILITÉ
                  AUX RÉSIDENTS ÉTRANGERS
                Dès 
                  la mise en place du nouveau gouvernement, je proposerai 
                  que soit accordé le droit de vote et d’éligibilité 
                  aux résidents étrangers à toutes les élections 
                  (après trois ans de résidence pour les élections 
                  locales et dix ans pour les élections nationales).
                  
                  Ces hommes et ces femmes travaillent, ont une vie familiale, 
                  paient des impôts, participent souvent à la vie 
                  associative ou syndicale. Ils veulent vivre dignement, en toute 
                  légalité, au grand jour. Ils ne doivent être 
                  des citoyens de seconde zone. 
                  Pour moi, le droit de vote ne peut pas être 
                  séparé du droit à l’éligibilité.
                  
                  Les migrations de populations ont pris une nouvelle et durable 
                  dimension internationale. Pour une bonne part, elles résultent 
                  de la misère, conséquence des politiques colonialistes 
                  d’hier, et d’un ordre économique 
                  mondial injuste qui déstructure les sociétés 
                  et étouffe leurs possibilités de développement.
                  
                  Elles sont encouragées par des employeurs qui cherchent 
                  une main-d’oeuvre sans droits et à bon marché. 
                  Les solutions administratives et répressives sont inhumaines 
                  et inefficaces.
                  Des « quotas » ne feraient que renforcer le pillage 
                  en faveur des employeurs des pays développés.
                DES 
                  MESURES D’EFFICACITÉ ET DE DIGNITÉ