SAVOIRS 
                  PARTAGÉS 
                Promouvoir 
                  une société solidaire, d’échange 
                  et de coopération, d’émancipation de chacune 
                  et de chacun, pour permettre d’accéder toute la 
                  vie aux savoirs, à la formation, aux technologies, à 
                  toutes les cultures; pour avoir les moyens de vivre ensemble 
                  en sécurité, dans une laïcité renouvelée 
                  qui reconnaît l’échange avec l’autre 
                  comme un possible enrichissement mutuel. Il 
                  s’agit du développement de chacune et de chacun 
                  comme garantie du développement de tous en pensant 
                  fortement à la jeunesse qui, génération 
                  après génération, se retrouve sacrifiée.
                 
                  
                  CULTURE
                 
                  1% du PIB sera consacré aux arts et à la culture. 
                  Cela représente une augmentation moyenne de 10 % par 
                  an de tous les budgets publics “culture” et implique 
                  une réforme de la fiscalité redonnant des moyens 
                  aux collectivités territoriales. Les 
                  droits sociaux des travailleurs de la culture seront assurés, 
                   notamment par l’abrogation de la réforme 
                  2003 de l’assurance chômage des intermittents. La 
                  France agira pour la ratification la plus large et rapide de 
                  la convention sur la diversité culturelle adoptée 
                  par l’UNESCO, abondera le fonds international sur la diversité 
                  culturelle et défendra résolument l’exception 
                  culturelle au sein de l’OMC et la prééminence 
                  des principes de la convention UNESCO sur
                  les règles de l’OMC.
                  
                  Des moyens seront dégagés pour la préservation 
                  et l’entretien des langues et des cultures régionales. 
                  Les pratiques amateurs seront encouragées, le maillage 
                  et les moyens des équipements culturels de proximité 
                  seront renforcés. Les réseaux alternatifs de création 
                  et de diffusion feront l’objet d’un soutien spécifique.
                La 
                  loi DADVSI sera abrogée. Une plate forme publique detéléchargement 
                  permettra la mise à disposition de créations librement 
                  téléchargeables et la rémunération 
                  des créateurs par une mise à contribution des 
                  fournisseurs d’accès et des opérateurs de 
                  télécommunication notamment.
                
                  NOUVELLES TECHNOLOGIES
                
                  Sur Internet comme ailleurs, pas de zone de non droit, et le 
                  droit à l’anonymat, la lutte contre les pratiques 
                  intrusives et le respect de la vie privée y seront défendus 
                  et mis en oeuvre. Une instance publique aura comme objectif 
                  la résorption de la fracture numérique.
                
                  MÉDIAS ET DROIT À 
                  L’INFORMATION
                
                  Le pluralisme, le débat contradictoire et la présentation 
                  pluraliste de l’information doivent être assurés 
                  par des obligations plus précises faites aux médias. 
                   Le service public sera amélioré 
                  et démocratisé ; la composition 
                  du CSA sera modifiée. Les médias associatifs seront 
                  aidés. Les ressources nouvelles proviendront notamment 
                  de la redevance et d’une taxation de la publicité.
                  Une loi anti-concentration sera votée 
                  dès le début de la mandature.
                  Le service public de l’information sera refondé 
                  et démocratisé en s’appuyant sur un pôle 
                  public disposant de réseaux, de moyens de production 
                  et de diffusion, et sur des médias à vocation 
                  non lucrative pouvant assurer des missions de services publics.
                  Le produit de la redevance sera augmenté et son montant 
                  modulé en fonction des revenus. Pour favoriser la création 
                  et libérer le service public du diktat de l’audimat, 
                  on supprimera la publicité dans 
                  l’audiovisuel public. Ses ressources, issues également 
                  de la taxation de la publicité, financeront aussi le 
                  secteur non lucratif. L’émergence des médias 
                  audiovisuels ne saurait occulter l’importance des médias 
                  écrits, presse et édition. Un fonds de soutien 
                  spécifique garantira leur indépendance
                  et leur survie.
                
                  ÉDUCATION
                
                  La loi Fillon sera abrogée. Une loi de démocratisation 
                  du système éducatif sera mise en chantier, fondée 
                  sur le droit et la capacité de chacun d’accéder 
                  à l’éducation, la lutte contre les inégalités 
                  scolaires et territoriales, la gratuité, la laïcité 
                  et une réelle mixité sociale.
                  
                  L’obligation de scolarité commencera à 3 
                  ans et sera portée à 18 ans, avec un développement 
                  de la scolarisation dès 2 ans. C’est l’État 
                  qui sera garant de l’égalité d’accès 
                  sur le territoire à l’éducation. L’apprentissage 
                  ne pourra pas concurrencer les formations initiales publiques. 
                  Le caractère national des diplômes sera préservé, 
                  le bac restera le diplôme garantissant l’accès 
                  aux études supérieures, sans sélection 
                  à l’entrée à l’université. 
                  L’État s’engagera à ce que chaque 
                  jeune sorte du système éducatif avec une qualification 
                  ou un diplôme.
                  
                  Enseignants, personnels, élèves, 
                  parents... tous les acteurs de l’école seront associés 
                  aux décisions. La création d’observatoires 
                  locaux et d’un Fonds National permettra de lutter contre 
                  les inégalités scolaires et territoriales, notamment 
                  par des préconisations, la révision et le suivi 
                  de l’application de la carte scolaire pour assurer une 
                  réelle mixité sociale, des moyens adaptés 
                  pour accueillir les élèves handicapés dans 
                  les établissements.
                  A titre transitoire, pour combattre relégation et ghettoïsation, 
                  des mesures spécifiques (ZEP...) seront intensifiées.
                  
                  Le financement des mesures nécessaires sera garanti par 
                  une loi de programmation
                  pluriannuelle qui portera le budget du ministère 
                  de l’éducation nationale à 7% du PIB. En 
                  5 ans, 150 000 enseignants et 45 000 personnels de santé, 
                  social, vie scolaire, CIO, entretien... seront recrutés 
                  et formés sur statut Fonction publique.
                  
                  La loi Raffarin de décentralisation 
                  de l’Education Nationale sera remise en cause : 
                  les statuts des personnels TOS resteront réversibles 
                  (Fonction publique d’État ou territoriale), et 
                  leurs missions resteront définies dans le cadre de l’éducation 
                  nationale. Il sera mis fin à la logique de privatisation 
                  et d’externalisation des services (restauration, entretien...).
                ENSEIGNEMENT 
                  SUPÉRIEUR ET RECHERCHE
                 
                  Le développement des connaissances et leur diffusion 
                  doivent échapper à la concurrence mondialisée 
                  pour être mis au service de la collectivité.
                  L’accès et la réussite dans l’enseignement 
                  supérieur du plus grand nombre de jeunes en formation 
                  initiale et de salariés en formation continue est un 
                  objectif central. L’accès aux études supérieures 
                  sera gratuit par la suppression des frais d’inscription 
                  et sans aucune sélection. L’objectif 
                  à court terme est d’accueillir trois millions d’étudiants 
                  et d’assurer leur réussite. Les étudiants 
                  bénéficieront de l’allocation d’autonomie 
                  allouée à tous les jeunes en formation ou en insertion 
                  et d’un statut social garantissant de nouveaux droits. 
                  
                  Le dispositif LMD fera l’objet d’un bilan. Une nouvelle 
                  organisation des formations sera mise en oeuvre après 
                  débat avec l’ensemble de la communauté universitaire. 
                  Il s’agit de garantir les contenus des formations supérieures, 
                  les modalités d’accès et de poursuite d’études, 
                  d’assurer la validation des formations et qualifications 
                  par des diplômes nationaux (voire européens) pleinement 
                  reconnus.
                  Seules les universités publiques seront financées 
                  et habilitées à délivrer des diplômes. 
                  
                  Les stages seront réglementés; ils doivent être 
                  rémunérés au salaire minimum sans se substituer 
                  à des emplois.
                  Les 
                  universités seront financées par l’État 
                  pour l’ensemble de leurs besoins. A l’opposé 
                  des politiques de mises en concurrence et de pôles d’excellence, 
                  l’offre de formation et les activités de recherche 
                  seront confortées.
                  Pour lutter contre l’échec en cours de formation, 
                  des dispositions pédagogiques nouvelles seront engagées. 
                  Un plan pluriannuel de création d’emplois sera 
                  décidé à la hauteur de 5 000 enseignants 
                  chercheurs, 1 000 chercheurs et 3 000 personnels IATOS par an. 
                  
                  Les heures complémentaires seront massivement transformées 
                  en postes. Le budget de fonctionnement par étudiant sera 
                  doublé sur une législature. 
                  L’effort public en matière de recherche sera doublé. 
                  
                  La part totale recherche et développement portée 
                  à 3 % du PIB. La loi de programmation de la recherche 
                  sera abrogée et une nouvelle loi mise en chantier à 
                  partir des conclusions des États Généraux 
                  de la recherche tenus à Grenoble en novembre 2004. 
                  Le rôle essentiel des organismes publics de recherche, 
                  notamment du CNRS sera affirmé.
                
                  RETOUR
                  
                
                  
                CINQ 
                  CHANTIERS POUR
                  TRANSFORMER LA SOCIÉTÉ
                  
                  
                  
                  5. RELEVER 
                  LES DÉFIS DE LA PLANÈTE