| 
                
                   
                    | I | 15 
                        ENGAGEMENTS |   
                    |  | m |   
                    | 1 |  |   
                    | 2 |  |   
                    | 3 |  |   
                    | 4 |  |   
                    | 5 |  |   
                    | 6 |  |   
                    | 7 |  |   
                    | 8 |  |   
                    | 9 |  |   
                    | 10 |  |   
                    | 11 |  |   
                    | 12 |  |   
                    | 13 |  |   
                    | 14 |  |   
                    | 15 |  |   
                    |  | m |   
                    | II |  |   
                    |  |  |   
                    | 1 |  |   
                    | 2 |  |   
                    | 3 |  |   
                    |  | l |   
                    | III |  |  |  
                1 
                  Mobiliser l’argent pour un nouveau type de développement    
                Il 
                  y a besoin de construire un nouveau mode de développementsolidaire, au service de l’épanouissement humain, 
                  du développement de chacun-e, respectueux des territoires, 
                  de leur équilibre, de l’avenir de la planète 
                  et de ses ressources.
 
 Ce nouveau type de développement sera générateur 
                  d’emplois utiles, permettant de produire de nouvelles 
                  richesses.
 Et il faut aussi mieux redistribuer les richesses produites.
 Il faut chercher à mobiliser autrement tous les fonds 
                  en France et jusqu’à l’échelle de 
                  l’Europe : fonds publics, crédit bancaire, fonds 
                  propres des entreprises.
 
 UNE 
                  GRANDE RÉFORME DE LA FISCALITÉ
 On 
                  parle de « déficit public », d’endettement 
                  de l’État. C’est un vrai problème. 
                  Mais l’impôt sur le revenu ne représente 
                  que 17 % des recettes. Et l’impôt sur les 
                  sociétés, que la droite veut encore réduire, 
                  tourne autour de 15 %.
 Dès la loi de finance de 2008, une réforme fiscale 
                  orientée vers la justice et l’efficacité 
                  devra être engagée :
 
  
                
                
                Il faut mettre fin aux baisses de cotisations sociales. L’argent 
                  public qui leur est consacré (23 milliards d’€ 
                  annuels) sera converti en un Fonds national de soutien des investissements 
                  sécurisant l’emploi et la formation.
  
                 
                   Extension du montant de ces prélèvements par 
                    l’augmentation de certains taux de cotisation et la 
                    croissance de l’assiette, notamment la création 
                    d’une assiette supplémentaire sur les profits 
                    financiers des entreprises.
 
 
  À 
                    l’inverse, on diminuera progressivement la CSG et la 
                    CRDS jusqu’à leur suppression.
  
                UNE 
                  RÉFORME DU SYSTÈME BANCAIREET FINANCIER
 
 Un gouvernement 
                  de gauche qui n’aurait pas le courage d’affronter 
                  le pouvoir de la finance, c’est-à-dire la dictature 
                  des actionnaires, des banques, de la « rentabilité 
                  financière », irait à l’échec.
 Il faut permettre de changer les relations des entreprises avec 
                  les banques, à partir d’un crédit nouveau. 
                  Les PME, les artisans et petits commerçants seront particulièrement 
                  concernés par ces nouveaux dispositifs, qui sécuriseront 
                  leur création, leur développement et leur transmission.
 
                  Création d’un pôle financier public avec 
                  des banques et sociétés d’assurances nationalisées, 
                  chargé de développer une nouvelle grande mission 
                  de service public du crédit au service de l’emploi, 
                  de la formation et d’une croissance réelle nouvelle. 
 
  Création 
                  d’un Fonds national de sécurisation de l’emploi 
                  et de la formation, qui sera régionalisé, prenant 
                  en charge la bonification des prêts bancaires, dans la 
                  mesure où ils développent l’emploi et la 
                  formation. 
 
  Organisation 
                  de conférences régionales avec les acteurs de 
                  terrain (salariés et syndicats, citoyens et associations, 
                  employeurs, élus et pouvoirs publics) et les institutions 
                  financières pour le suivi et le contrôle de l’utilisation 
                  de l’argent. 
 
  L’ensemble 
                  de ces réformes sont indissociables de l’action 
                  de la France pour transformer les politiques et les institutions 
                  libérales en Europe 
 
 |