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    SOLIDARITES,
    ACTION SOCIALE ET SANITAIRE
     Depuis 1998,
    les actions menées dans le cadre du secteur " solidarités,
    action sociale, santé " du Conseil régional
    d'Ile de France ont élargi le champ de l'intervention
    en matière de prévention (Sida, toxicomanies par
    l'intermédiaire du CRIPS), de solidarité (lutte
    contre les exclusions pour les personnes âgées et
    les personnes en situation de handicap) de formation professionnelle
    et d'apprentissage (volet sanitaire), de logement (lutte contre
    le saturnisme), de transports (accessibilité aux personnes
    à mobilité réduite), d'environnement (lutte
    contre la pollution), de recherche (défense du potentiel
    régional de recherche médicale : Aventis). 
    1998-2004
    : les actions engagées 
     
    aide aux structures pour les sans-abri et pour celles accueillant
    des femmes en difficulté 
      aide au soutien à domicile
    pour les personnes âgées 
      aide aux associations accompagnant
    les malades du sida 
      aide aux associations de handicapés 
      subventions dans le cadre du
    contrat de plan Etat-Région 2000-2006 concernant les établissements
    pour personnes âgées,           les
    structures pour adultes et enfants handicapés, les hébergements
    d'urgence pour sans-abri  
      mise en place de la MIPES en
    2001 
    Les acteurs de
    terrain et les usagers des politiques publiques rencontrées
    au cours du Forum des solidarités en Ile de France (bilan
    du 11 juin 2001), les participants aux groupes de travail créés
    par l'exécutif régional (sida, handicap, santé
    prévention jeunes, gens du voyage, séniors et citoyenneté,
    drogues et dépendances, femmes en difficulté) partagent
    largement un constat : la Région constitue un cadre territorial
    pertinent et nécessaire en matière d'action sociale
    et de santé. 
    2004-2010
    : de nouvelles ambitions 
    Nous pensons
    que la région constitue un territoire pertinent pour la
    mise en uvre d'une politique de santé publique.
    Dans ce cadre, le Conseil régional doit devenir une autorité
    qui, avec l'Etat, soit chargée de la mise en uvre
    de cette politique. 
    Nous proposons de définir, dans un esprit de démocratie
    et de concertation, une cohérence d'action à partir
    de l'existant. Cette politique sanitaire pourrait comporter plusieurs
    volets : 
     
    L'organisation d'états généraux de la santé
    qui se traduiraient en conférences locales, départementales
    et régionale, auxquelles seraient invités les acteurs
    de la santé pris dans leur diversité, personnels
    hospitaliers, professionnels de la médecine publique et
    privée, acteurs de la prévention et de l'accompagnement,
    associations gestionnaires d'établissement accueillant
    des personnes en situation de handicap, salariés et médecins
    du travail, personnels d'encadrement des structures spécifiques
    aux personnes âgées, mutualistes, malades et usagers
    de la médecine, habitants qui souhaiteraient participer,
    etc. 
     
    L'intervention dans le domaine de la formation : la priorité
    est de former des personnels. La Région pourrait mettre
    en uvre des contrats avec logement pour les infirmières
    en formation. 
     
    La redéfinition d'une politique d'accès aux soins
    de premier recours qui pourrait se traduire par : l'élaboration
    d'un plan régional d'accès aux urgences de proximité
    incluant les urgences hospitalières et cliniques ainsi
    que les maisons médicales de garde ; la définition
    et la mise en uvre de dispositions permettant aux médecins
    généralistes de prendre en charge la quasi-totalité
    des soins de premier recours et encourageant les pratiques coordonnées
    ; la définition et la mise en uvre d'une politique
    régionale de santé publique dentaire. 
     
    Le développement de l'éducation à la santé
    concernant : les comportements à risques ; les attitudes
    face à la santé ; les conditions d'accès
    aux soins ; les déterminants plus collectifs liés
    à l'environnement, l'éducation, l'emploi, l'exclusion
    et la pauvreté. 
     
    L'impulsion d'une politique régionale dynamique en matière
    de handicap et de gérontologie. Dans le cadre de ses actuelles
    compétences, l'exécutif de gauche du Conseil Régional
    apporte une aide à des projets le plus souvent initiés
    par des associations, qui elles mêmes sont bridées
    par un manque récurrent de moyens. De ce fait, nous ne
    pouvons pas dire qu'il existe, dans notre région, une
    politique régionale en cette matière. Pour preuve,
    le déficit considérable qui existe en matière
    d'établissements et services permettant l'accès
    des enfants et adolescents handicapés à la prévention,
    au dépistage, aux soins spécialisés, à
    l'éducation spéciale, à la formation et
    à l'orientation professionnelle adaptée. Pour preuve
    également le fait que les personnes âgées
    bénéficient d'une offre en établissement
    inférieure à la moyenne nationale et de qualité
    médiocre, inégalement répartie et insuffisamment
    diversifiée. 
     
    L'organisation d'assises régionales de la périnatalité.
    Ces dernières années, sous l'impulsion de la politique
    gouvernementale, de nombreuses maternités de proximité
    ont fermé. L'application de critères financiers
    a prédominé par rapport à la logique de
    réponse aux besoins. Nous proposons d'inverser les données,
    d'engager un plan d'urgence pour réduire le déficit
    de lits et d'accroître le nombre des personnels. Des états
    généraux de la périnatalité ont eu
    lieu dans de nombreux départements, des assises régionales
    venant en complément, seraient les bienvenues pour déterminer
    un plan régional d'investissement et de formation.
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