Survols
    d'Issy par des hélicos 
    Ca suffit !
    
          Déclaration 
          de Jean-François Boyé 
          Conseiller municipal 
          Conseiller régional 
        
    (Samedi
    14 février 2004)
    Le développement
    de l'héliport de Paris-Issy-les-Moulineaux au profit des
    hommes d'affaires et du tourisme de luxe, entraîne une
    pollution écologique. Il est responsable aussi de la dégradation
    de la vie des habitants du sud des Hauts de Seine. Afin de limiter
    les nuisances de l'héliport, je demande la mise en uvre
    des mesures suivantes : 
    -	demande
    un relèvement généralisé des trajectoires
    afin de garantir des altitudes de survol qui ne soient pas inférieures
    à           1000
    mètres en dehors des zones d'approche et de décollage
    ;
  
    -	demande des mesures réglementaires afin d'assurer
    une meilleure protection des populations Alto Séquanaises.
    A cette           fin,
    les hélicoptères survolant le département
    à une altitude inférieure, ou sortant de leur trajectoire
    sans raison de sécurité,           devront
    être sanctionnés. 
    -	demande l'acquisition du matériel permettant
    de repérer les fraudeurs : jumelles à télémétrie
    laser et radar. 
    -	demande une interdiction des vols en cas de météo
    dégradée afin d'éviter que les pilotes ne
    rebroussent chemin et           provoquent
    une augmentation des survols à basse altitude. 
    -	demande que les sites à compter desquels, les
    hélicoptères peuvent entamer leur descente soient
    mieux identifiés. 
        - demande une renégociation de la convention de 
        mise à disposition de la plate-forme de Paris-Issy-les-Moulineaux, 
        par la           Mairie 
        de Paris au profit d'ADP, en vue d'obtenir un abaissement drastique du 
        plafonnement annuel du nombre des           mouvements 
        autorisés et l'interdiction des mouvements d'entreprises privées. 
        Ces mesures doivent permettre passer du           seuil 
        de 20 000 mouvements par an à 2 000 vols, uniquement réservés 
        à la sécurité civile ; 
    -	demande dans l'immédiat l'application de la législation
    en interdisant tout baptême de l'air et de produit d'appel
    commercial           (par
    exemple pour vendre un appartement de standing) ; 
        - demande l'instauration d'un couvre feu de 20 h 30 à 
        9 h ; 
    -	demande le remplacement des hélicoptères
    les plus bruyants, encore utilisés à l'héliport
    de Paris-Issy-les-Moulineaux, par           des
    appareils plus silencieux ; 
        - demande la mise en place d'une aide pour l'insonorisation 
        des logements dans les immeubles riverains de l'héliport. 
    -	demande que soit réglementée l'émergence
    du bruit des héliports à l'instar de ce qui est
    prévu pour les bruits de voisinage. 
     Cet indice
    d'émergence doit inclure la fréquence des passages
    ; 
    -	demande, dans le cadre d'un organisme régional
    d'évaluation du bruit (Bruitparif), la création
    de stations mobiles de           mesures de
    bruit capables d'intervenir dans l'ensemble du département
    à la demande des communes et des habitants ; 
    -	demande une démocratisation de la gestion de
    l'héliport. Ses instances dirigeantes doivent s'ouvrir
    aux représentants des           associations
    et des riverains.  |