En présentant 
                    à tous les communistes, à leurs proches, à 
                    leurs familles, les meilleurs vœux de bonheur pour 2011, 
                    en saluant les six mille adhérents qui ont rejoint 
                    le PCF en 2010, ainsi que l’énergie et la générosité 
                    militantes dont tous nos militant-e-s ne cessent de faire 
                    preuve, le Conseil national appelle chacune et chacun d’entre 
                    eux à prendre la mesure de ce qui va se jouer cette 
                    année.
                  Dans un 
                    contexte marqué par la crise systémique du capitalisme 
                    en Europe et dans le monde, 2010 a été une année 
                    difficile, marquée de souffrances et d’injustices 
                    provoquées par la brutalité de la politique 
                    gouvernementale pour des millions de nos concitoyens. 2010 
                    a aussi été une année de luttes et de 
                    mobilisations exceptionnelles contre la politique de la droite 
                    et de Nicolas Sarkozy. Des millions de gens le disent : « 
                    ce pouvoir et ses méthodes, ca ne peut plus durer ! 
                    ». Nous partageons cette colère et l’indignation 
                    qui grandissent contre les privilèges indécents 
                    des forces de l’argent et des inégalités 
                    chaque jour plus intolérables.
                  2011 et 
                    2012 vont être maintenant des années décisives. 
                    Pourra-t-on transformer cette colère populaire, ces 
                    mobilisations sociales massives en un changement politique 
                    concret pour la vie quotidienne ? Beaucoup en doutent, nous 
                    pensons que c’est possible.
                  Nous tirons 
                    une conviction des mobilisations de l’année écoulée, 
                    le souhait de changement grandit mais rien n’est pour 
                    autant joué pour la gauche. Le problème, c’est 
                    que le système politique dominant est cadenassé, 
                    sourd aux attentes populaires, coupé des réalités. 
                    La parole et le débat publics sont bafoués et 
                    confisqués par une droite sarkozyste autoritaire, et 
                    par une partie de la gauche qui n’a plus le courage 
                    des transformations sociales, économiques et politiques 
                    nécessaires. C’est ce qu’il faut changer 
                    et c’est possible. Avec le Front de Gauche, le Parti 
                    communiste veut agir pour rendre la parole au peuple, lui 
                    redonner l’espace et le pouvoir de construire le projet 
                    collectif qui répondra à ses attentes. Nous 
                    voulons faire sauter les interdits et les dogmes capitalistes, 
                    qui verrouillent déjà le débat pré-présidentiel 
                    tel qu’on veut nous l’imposer, même à 
                    gauche, et repenser librement la création, l’utilisation, 
                    la répartition des richesses pour construire de l’égalité, 
                    de la justice, de la solidarité, du bien être 
                    durable et partagé.
                  Le Front 
                    de gauche, c’est pour nous l’espace politique 
                    de coopération de toutes celles et ceux qui veulent 
                    construire le nouveau projet alternatif que devrait porter 
                    la gauche. C’est l’énergie positive pour 
                    changer toute la gauche et récréer l’espoir. 
                    Nous appelons toutes les femmes et les hommes de gauche, communistes, 
                    socialistes, écologistes, républicains de progrès, 
                    féministes, militants syndicaux et associatifs, citoyens, 
                    à s’engager avec nous dans ce projet.
                   Debout 
                    et solidaires contre la crise
                    Pour cela, notre première tâche est de répondre 
                    présents pour créer de la solidarité 
                    et de l’action. Quand tant de femmes et d’hommes, 
                    de jeunes, de salarié-e-s, de familles sont frappés 
                    par la crise et les effets de la politique gouvernementale, 
                    notre mot d’ordre doit être partout, en toutes 
                    circonstances : « debout et solidaires contre la crise 
                    ».
                  C’est 
                    d’autant plus important que la crise vient d’entrer 
                    dans une nouvelle phase en Europe, totalement inédite 
                    par son ampleur.
                  Pour sauver 
                    la domination des marchés financiers, les dirigeants 
                    de l’Union européenne, Angela Merkel et Nicolas 
                    Sarkozy à leur tête, ont engagé un cycle 
                    de régressions sociales et démocratiques qui 
                    vont faire exploser la précarité, la pauvreté, 
                    et les inégalités comme jamais dans notre histoire. 
                    En France, c’est la suppression massive d’emplois 
                    publics, la réforme inefficace et injuste des retraites, 
                    le gel du smic et des salaires, et de nouvelles attaques sur 
                    la protection sociale, sur le temps de travail, sur les droits 
                    des travailleurs ou sur l’ensemble des acquis sociaux.
                  Nous devons 
                    donc être au côté de chaque femme, de chaque 
                    homme en difficulté pour combattre la résignation, 
                    les replis individualistes ou nationalistes, les idées 
                    xénophobes et toutes les discriminations qui peuvent 
                    prospérer sur la souffrance sociale, pour construire 
                    des fronts de résistances et de luttes progressistes 
                    partout.
                  Les propositions 
                    de notre parti, celles de nos parlementaires, de nos députés 
                    européens, de nos élus locaux sont indispensables 
                    pour rendre ces fronts solides et rassembleurs, en montrant 
                    que d’autres logiques sont non seulement indispensables 
                    mais possibles, comme nous l’avons fait pour les retraites. 
                    Nous devons sans cesse les porter au coeur de ces luttes. 
                    Qu’il s’agisse du G 8 ou du G 20, que les autorités 
                    françaises vont présider cette année, 
                    ou bien de l’Afghanistan, du Proche-Orient, de l’Afrique, 
                    du Forum social mondial de Dakar...des enjeux internationaux 
                    de portée majeure vont susciter en 2011 des confrontations 
                    politiques et des mobilisations dans lesquelles notre parti 
                    se devra d’être actif et à l’initiative 
                    pour faire converger des forces et proposer des alternatives 
                    en lien avec les luttes et les grandes batailles politiques, 
                    sociales, économiques et financières en France 
                    et en Europe.
                   Avec 
                    le Front de gauche, un programme populaire et partagé
                    Dans ces batailles, nous voulons faire grandir l’exigence 
                    des changements essentiels, la construction d’un programme 
                    politique qui répondent aux attentes populaires. Les 
                    initiatives que nous avons prises dans la foulée de 
                    la mobilisation sur les retraites montrent qu’une grande 
                    disponibilité existe pour participer à l’élaboration 
                    populaire et partagée d’un programme qui dise 
                    clairement : voilà ce que la gauche devrait faire. 
                    Seul le déploiement d’une telle dynamique populaire 
                    peut suffisamment changer la gauche et la mettre à 
                    la hauteur pour 2012.
                  Nous avons 
                    initié le Front de gauche, une démarche de rassemblement 
                    pour mettre en mouvement toutes les forces disponibles, pour 
                    que grandissent au cœur de la gauche, jusqu’à 
                    devenir incontournables, les exigences d’un vrai changement. 
                    A l’étape actuelle, de premières priorités 
                    se dégagent qui doivent être débattues 
                    dans l’élaboration que nous engageons :
                   Reprendre 
                    le pouvoir sur l’utilisation de l’argent, l’argent 
                    public, celui des banques, celui des entreprises ; changer 
                    toute la fiscalité, créer un pôle public 
                    bancaire et financier et de nouveaux pouvoirs pour les salariés 
                    ; relancer le pouvoir d’achat par une augmentation générale 
                    des salaires financée par le capital. 
                    Éradiquer le chômage, la précarité 
                    notamment chez les jeunes, et la souffrance au travail, par 
                    une sécurisation des parcours dès le premier 
                    emploi, et par la reconnaissance nouvelle des qualifications, 
                    l’intervention des salarié-e-s dans l’organisation 
                    du travail ; promouvoir un nouveau type de développement 
                    économique solidaire et créateur d’emplois, 
                    réindustrialiser la France, lutter contre les délocalisations 
                    et relancer une agriculture paysanne de qualité. 
                    Promouvoir tous les services publics : nouvelle phase de démocratisation 
                    de l’École et de l’Université, rétablissement 
                    des conditions d’un véritable service public 
                    de la recherche et de l’indépendance intellectuelle 
                    des chercheurs, relance de l’hôpital public, extension 
                    de la couverture maladie, prise en charge de la perte d’autonomie, 
                    service public de la petite enfance, plan d’urgence 
                    pour le logement social, réponse aux défis énergétiques, 
                    développement des transports publics, refonder un service 
                    public de la culture en faveur de la création et de 
                    l’éducation populaire. 
                    Impulser la transformation sociale et l’adaptation de 
                    notre mode de développement aux enjeux posés 
                    par la crise écologique. Changer le travail pourqu’il 
                    soit source d’émancipation, libérer le 
                    processus de production des exigences de rentabilité, 
                    transformer les modes de production et de consommation pour 
                    faire un usage économe des ressources naturelles, lutter 
                    contre le réchauffement climatique et protéger 
                    la biodiversité. 
                    Remettre au cœur du contrat social les droits et les 
                    libertés, construire une VIe République (institutions 
                    et médias profondément démocratisés, 
                    rétablissement des libertés publiques, nouveaux 
                    pouvoirs d’intervention des citoyens et des citoyennes 
                    à tous les niveaux, dans la cité et dans l’entreprise 
                    ) en commençant par un processus populaire visant l’élaboration 
                    d’une nouvelle Constitution. 
                    Refonder l’Europe pour l’émanciper des 
                    marchés financiers en donnant à l’Union 
                    européenne une nouvelle ambition de progrès 
                    social, écologique et démocratique, avec comme 
                    priorité la création d’un fonds de développement 
                    social européen alimenté par une taxation des 
                    transactions financières et par la création 
                    monétaire d’une BCE démocratisée. 
                    Promouvoir une Europe agissant au plan international pour 
                    la Paix, la coopération et le désarmement.
                  Dès 
                    les prochaines semaines, nous impulserons notre démarche 
                    dans deux directions :
                  Multiplier 
                    les initiatives, les espaces de rencontres à tous les 
                    niveaux qui favorisent l’appropriation populaire de 
                    cette démarche et l’élaboration des propositions, 
                    des grandes priorités qu’une politique de gauche 
                    devrait porter. Sept forums nationaux du Front de Gauche et 
                    une première convention nationale de notre parti sont 
                    déjà programmés au premier trimestre. 
                    Les Forums doivent être l’occasion, sur la base 
                    de nos propositions, de pousser le débat avec nos partenaires 
                    et les hommes et les femmes qui souhaitent en être parties 
                    prenantes. Une première synthèse nationale de 
                    tout ce travail devra être organisée par notre 
                    parti, en lien avec nos partenaires du Front de gauche au 
                    second trimestre 2011, avant que nous prenions nos décisions 
                    pour 2012.
                  Favoriser 
                    l’implication de toutes celles et ceux, de toutes les 
                    énergies citoyennes, syndicales, associatives, intellectuelles 
                    qui se déclarent disponibles pour cette démarche, 
                    aux côtés des trois formations qui structurent 
                    actuellement le Front de gauche. Développons en particulier 
                    notre effort en direction du monde du travail et des catégories 
                    populaires qui se sentent les plus « délaissées 
                    » par la politique. Qu’ils réinvestissent 
                    le débat politique peut tout changer.
                   Des 
                    élections cantonales et sénatoriales essentielles 
                    
                    Deux élections majeures auront lieu en 2011 : les élections 
                    cantonales les 20 et 27 mars, et les élections sénatoriales 
                    en septembre. Aux élections cantonales, se joue l’avenir 
                    de toutes les politiques publiques menées au plan départemental. 
                    La droite veut les liquider. Nous voulons les promouvoir pour 
                    plus de solidarité. Nous présenterons des candidat-es 
                    communistes et du Front de gauche dans la quasi totalité 
                    des 1942 cantons renouvelables. Leurs scores compteront pour 
                    constituer des majorités de gauche combatives dans 
                    les départements comme au plan national. Nous ambitionnons 
                    de réélire les 104 conseillers généraux 
                    communistes sortants et d’en gagner d’autres avec 
                    le Front de gauche. Ce serait un sacré point marqué 
                    pour renforcer la gauche. Les communistes doivent se dépenser 
                    sans compter pour gagner cette bataille.
                  Aux élections 
                    sénatoriales, la majorité du Sénat peut 
                    basculer à gauche pour la première fois dans 
                    la Vème République. Nous ferons tout pour atteindre 
                    cet objectif en confortant le groupe communiste et Parti de 
                    gauche, dont 19 élu-es sont renouvelables.
                   Un 
                    grand débat démocratique pour nos choix en 2012
                    L’année 2011 sera également celle de nos 
                    choix pour 2012. Pour mener cette bataille décisive 
                    dans les meilleures conditions, nous devrons décider 
                    d’ici l’été avec quels objectifs 
                    et quelles candidatures nous irons aux élections présidentielle 
                    et législatives de l’an prochain.
                  Objectifs 
                    politiques et choix de candidatures, les deux sont évidemment 
                    liés. Notre processus de décision devra donc 
                    permettre, compte tenu de l’importance des enjeux, un 
                    débat approfondi. Le Conseil national invite tous les 
                    communistes à s’y investir pleinement.
                  Ce processus 
                    devra évidemment respecter, notamment sur le choix 
                    des candidatures, nos statuts. Ceux-ci prévoient que 
                    « la décision de présenter au nom du Parti 
                    ou de soutenir des candidat-e-s aux différentes élections 
                    est prise par les adhérent-e-s. » Ils indiquent 
                    que « les propositions de candidatures, après 
                    appel à candidature, peuvent émaner des différentes 
                    instances - assemblée de section, conseils départementaux, 
                    conseil national - comme être présentées 
                    à titre individuel… » Les projets de candidatures 
                    sont ensuite élaborées « dans le conseil 
                    départemental pour les élections cantonales, 
                    législatives, et sénatoriales », et « 
                    dans une conférence nationale pour l’élection 
                    présidentielle ».
                  Le Conseil 
                    national appelle dans un premier temps les communistes à 
                    approfondir le débat sur les objectifs politiques qui 
                    doivent être les nôtres pour ces échéances. 
                    Pour sa part, il estime que tout doit être fait pour 
                    parvenir à des candidatures porteuses de la démarche 
                    de rassemblement entreprise avec le Front de gauche.
                  Qu’est-ce 
                    que cela implique à nos yeux ? D’abord que les 
                    objectifs politiques poursuivis soient clairement énoncés 
                    et ensuite portés dans la campagne. Pour nous, c’est 
                    clair, il s’agit de battre N. Sarkozy et sa majorité. 
                    Aucune ambiguïté n’est possible sur ce point. 
                    Nous n’osons pas imaginer l’état de notre 
                    pays au terme d’un second mandat de Nicolas Sarkozy.
                  Nous voulons 
                    aussi barrer la route au Front national qui bénéficie 
                    à nouveau d’une indécente promotion médiatique. 
                    Le Front national, c’est l’ultralibéralisme 
                    économique et la descente aux enfers dans la violence, 
                    la peur, le racisme, les replis dont il se nourrit et qui 
                    détourne le peuple des luttes et des rassemblements.
                  Si nous 
                    voulons battre Nicolas Sarkozy et la droite, c’est pour 
                    faire gagner la gauche, et pour ancrer son projet à 
                    gauche. Notre objectif est celui d’une nouvelle majorité 
                    politique de gauche capable de mettre en œuvre, avec 
                    notre peuple, des mesures de changement favorables à 
                    ses intérêts. Cela passe par la création 
                    d’une dynamique de rassemblement populaire majoritaire 
                    autour des objectifs de transformation sociale que devra porter 
                    le programme populaire et partagé du Front de gauche 
                    ; par le renforcement maximum du poids électoral du 
                    PCF et du Front de gauche dans toutes les échéances 
                    électorales ; par l’élection dans cette 
                    nouvelle majorité politique du maximum de parlementaires 
                    présentées par ces forces, à commencer 
                    par la réélection de leurs sortants.
                  Pour ces 
                    raisons, le contenu et la nature de la campagne menée 
                    sont essentiels.
                  La dynamique 
                    de rassemblement du Front de gauche doit additionner, et non 
                    diviser, les énergies disponibles à gauche pour 
                    ces objectifs. Elle doit respecter les forces qui s’engagent, 
                    leur diversité, leur personnalité. Cette démarche 
                    collective, citoyenne, populaire doit s’incarner dans 
                    les campagnes du Front de gauche, et marquer ainsi nettement 
                    son opposition à la démarche de présidentialisation 
                    et de personnalisation de la vie politique. La candidature 
                    à l’élection présidentielle devra 
                    porter cette démarche et être entourée 
                    d’un dispositif collectif qui fait vivre la diversité 
                    de la démarche engagée, et garantisse ses objectifs 
                    politiques.
                  Pour ces 
                    mêmes raisons, et notamment la nécessité 
                    de mettre en avant notre objectif de nouvelle majorité 
                    politique, la campagne des élections législatives 
                    devrait être menée de pair. Ainsi nous n’aurions 
                    pas un-e candidat-e mais plus de mille avec les candidat-es 
                    titulaires et suppléants aux législatives.
                  Voilà 
                    quelques idées que les discussions entre communistes, 
                    celles menées avec nos partenaires du Front de gauche 
                    devraient pousser dans les semaines et les mois qui viennent. 
                    Car à l’évidence, l’accord souhaitable 
                    sur des candidatures du Front de gauche pour 2012 ne pourra 
                    se conclure que sur un contrat politique clair.
                  Les communistes 
                    devront dans ce débat approfondir la discussion sur 
                    leur place et leur rôle dans le Front de gauche. L’existence 
                    et le développement du PCF sont des atouts irremplaçables 
                    pour un déploiement réellement populaire du 
                    Front de gauche. Ce sont l’originalité de notre 
                    apport, la capacité à faire mieux entendre sa 
                    parole qui doivent être débattues.
                   Quel 
                    processus et dans quels délais ?
                    Le Conseil national appelle à amplifier dès 
                    maintenant ce débat sur le programme, les objectifs, 
                    les critères des candidatures que nous devrions porter 
                    en 2012.
                  Compte 
                    tenu du travail à mener sur le programme et de l’importante 
                    campagne des élections cantonales, il propose que le 
                    débat sur le choix de candidatures se mène au 
                    second trimestre 2011.
                  Pour arrêter 
                    ce choix, il convoque une conférence nationale les 
                    4 et 5 juin prochains, avec pour ordre du jour nos choix politiques 
                    et des candidatures pour les élections de 2012.
                  Cette 
                    convocation ouvre dès aujourd’hui l’appel 
                    à candidatures. Toutes les candidatures qu’elles 
                    émanent du PCF – celle d’André Chassaigne 
                    a déjà été déclarée 
                    -, d’une des autres formations du Front de Gauche, ou 
                    d’une personnalité se réclamant de sa 
                    démarche devront être portées à 
                    la connaissance des communistes et examinées dans leur 
                    débat.
                  Un conseil 
                    national se réunira les 8 et 9 avril. Il tirera le 
                    bilan des élections cantonales, fera le point sur le 
                    travail engagé pour le programme populaire et partagé, 
                    et lancera, en connaissance de toutes les candidatures soumises 
                    à la discussion des communistes, la préparation 
                    de la conférence nationale. Le Conseil national invite 
                    toutes les fédérations à prendre le maximum 
                    de dispositions pour permettre à chaque communiste 
                    d’être partie prenante de ce débat essentiel. 
                    Toutes les formes jugées utiles pour préparer 
                    la Conférence nationale, des assemblées générales 
                    de section aux congrès départementaux en passant 
                    par tous les lieux de débat nécessaires peuvent 
                    être utilisées. Enfin, pour la désignation 
                    de la candidature à l’élection présidentielle, 
                    la proposition retenue par la conférence nationale 
                    sera soumise, ainsi que l’accord politique, à 
                    un vote de tous les communistes les 16, 17 et 18 juin.
                  Le choix 
                    d’une conférence nationale, conforme aux statuts, 
                    avec pour unique ordre du jour nos décisions pour 2012, 
                    paraît le plus approprié pour permettre un débat 
                    clairement centré sur la préoccupation majeure 
                    des communistes à ce moment.
                  Il laisse 
                    entier la nécessité de tenir un Congrès 
                    dont le temps de préparation est plus long, et qui 
                    comportera d’autres points à l’ordre du 
                    jour (analyse de la crise et projet communiste, transformations 
                    du Parti, statuts, renouvellement des directions). Le Conseil 
                    national soumettra à la conférence nationale 
                    une date pour ce congrès qui pourrait se tenir à 
                    l’automne 2012 plutôt qu’en 2011. Nous pourrions 
                    alors tirer toutes les conséquences de la séquence 
                    présidentielle-législatives et prendre les décisions 
                    conformes à la nouvelle période politique dans 
                    laquelle nous entrerons.