En 
                italiques, les réponses des élus de la majorité
              "Les 
                propos en italiques résultent des notes prises par Lysiane 
                Alezard pendant la séance du conseil. Ils ne peuvent donc 
                reprendre la totalité des réponses faites à 
                ce moment-là. Le procès-verbal complet de la séance, 
                fourni par la municipalité, est disponible environ 2 semaines 
                avant le conseil municipal suivant."
                 
                            
              Adoption 
                du procès-verbal du conseil municipal du 1er juillet 
                2010  
                            Lors 
                du dernier conseil, je vous avais demandé ce que la ville pourrait 
                faire en soutien aux deux journalistes de France télévision retenus 
                en otage en Afghanistan. Monsieur le maire, vous aviez accepté 
                le principe d’une telle démarche et en aviez confié le contenu 
                à M. Lévy. Depuis, je n’ai rien vu venir, malgré plusieurs relances. 
                Cela fait désormais plus de 9 mois que ces deux Français sont 
                otages. Des dizaines de villes, dont notre voisine Vanves, des 
                conseils généraux, des communautés d’agglos, des conseils régionaux 
                ont pris des initiatives diverses et variées. Nous pourrions nous 
                aussi nous y inscrire (site internet, nombreuses actions comme 
                lâchers de ballons, banderoles, compétitions sportives…) ; 
                d’autant que leur comité de soutien est très actif.
                             M. 
                Lévy : peu de monde cet été ; 7 nouveaux otages depuis 
                (Areva) + Gilad Shalit, alors quand faire quelque chose ?  
                
                            
               RETOUR
                            Ordre du jour
                            
               1. 
                Présentation du rapport annuel d’activité de la Communauté d’agglo 
                Arc de Seine. Exercice 2009.  
                
                             Il 
                s’agit du dernier rapport d’Arc de Seine qui, depuis janvier 2010, 
                s’est intégré à la nouvelle GPSO (grand paris seine ouest). Cette 
                délibération aurait pu être l’occasion de dresser un bilan utile 
                (6 années d’existence) avant le fonctionnement effectif de GPSO ! 
                Quelles avancées pour les habitants ? Quels enseignements 
                concernant le fonctionnement ?
                            Plusieurs 
                aspects sont traités dans ce rapport, je reviens sur quelques 
                points :  
                
                 -    habitat : 
                concernant le logement social (PLAI-PLUS) : peut et doit 
                mieux faire !
                -  environnement : 
                la question des modes de circulation reste entière – place de 
                la voiture (accroissement du parcours habitat-emploi) ; question 
                du développement économique et social
                -  transports : 
                rien sur une action à mener pour le prolongement de la ligne 12. 
                Une occasion aujourd’hui avec le grand débat public national lancé 
                en Ile de France autour des projets Arc express et Grand 8, qui 
                peuvent être un plus pour Issy. D’autant que le Sdrif (schéma 
                directeur de la Région Ile de France) a enfin été transmis par 
                le premier ministre au Conseil d’Etat et va pouvoir être actualisé 
                (le prolongement de la ligne 12 y est inscrit). A nous d’investir 
                pleinement ce projet pour le faire avancer au titre des priorités 
                régionales.
                -  Sports : regret 
                que seule le sport de haut niveau soit pris en compte, comme c’est 
                encore le cas au sein de GPSO
                            Une 
                grande absente : la démocratie locale – pas d’outils, pas 
                de préoccupation sur la place des habitants et des salariés. Ce 
                que confirme, là aussi, GPSO. 
                            
                RETOUR
              
                2. 
                Rapport annuel d’activité du syndicat des eaux d’Ile de France 
                (SEDIF)
                            Le 
                document est clair et détaillé (il montre notamment l’apport pour 
                les pays en développement de la loi Oudin-Santini). Il montre 
                en tout cas l’utilité de l’intervention des élus et des citoyens 
                dans le débat sur le mode de gestion de l’eau. La question de 
                la tarification sociale a été prise en compte : c’est bien 
                le résultat de l’intervention des citoyens et des élus (y compris 
                au Parlement) dans un débat que vous ne souhaitiez pas public. 
                
                            
              Cette 
                évolution prouve que Véolia bénéficiait de marges exorbitantes. 
                Le contrat de 87 ans (depuis 1923) a été ramené, cette fois-ci, 
                à 12 ans : c’est encore trop, mais c’était donc possible ! 
                
                            
              Et 
                on pourrait faire mieux avec une régie publique à 100%. Avec 144 
                communes (et même avec le retrait des 9 communes d’Est ensemble), 
                les outils techniques, l’expertise, les moyens existent de faire 
                en sorte que l’eau, bien public s’il en est, soit gérée publiquement !
                            Interruptions 
                intempestives de Santini à tout bout de champ.  
                            La 
                consommation d’eau a baissé en Ile de France. Le syndicat est 
                géré par un conseil d’administration qui vote régulièrement à 
                bulletin secret.  
                            
              RETOUR
              
                            
              4. 
                Versement d’une subvention exceptionnelle au profit des populations 
                sinistrées au Pakistan.
                            Une 
                très bonne chose, notamment parce qu’elle concerne les enfants. 
                Cette catastrophe naturelle, aggravée par l’absence totale de 
                politique publique en matière d’aménagement et de protection de 
                l’environnement, a suscité une très faible mobilisation internationale 
                (par rapport au tsunami, au tremblement de terre en Haïti). Le 
                régime pakistanais est corrompu, il reçoit pourtant une aide militaire 
                conséquente (notamment de la France). 
                            
              L’Unicef, 
                partenaire retenu, est certainement l’un des plus fiables. 
                            
              Je 
                regrette qu’une telle démarche n’ait pas été retenue en faveur 
                des enfants de Gaza, victime de la terrible agression militaire 
                israélienne, qui a fait des milliers de victimes parmi eux.
                            
              Lévy : 
                travail à un échange d’enfants. Suites de l’aide à Haïti : 
                la formation de secouristes.
               
              RETOUR
               
              6. 
                Approbation du principe de mutualisation de la Direction des ressources 
                humaines de la ville d’Issy les Mx et de la communauté d’agglo 
                GPSO
               La mutualisation, préconisée 
                par la loi sur l’intercommunalité, présente des aspects positifs : 
                économie d’échelle, présence physique maintenue pour les personnels 
                d’Issy concernés, de nouveaux horizons de carrière pour les agents 
                intéressés et le maintien du régime en cours. 
                Mais 
                quel plan global allez-vous proposer qui favorise certes un redéploiement 
                mais aussi des créations de postes, ce qui n’est pas la tendance 
                actuelle avec la réforme en profondeur de la fonction publique 
                territoriale (privatisation des contrats) ?
              Cette 
                mutualisation est aussi la conséquence du fiasco de l’externalisation 
                que vous avez mise en place depuis 2005 : sur le plan financier 
                (voir le rapport de la Chambre régionale des comptes) ; sur 
                le plan de l’organisation, avec de lourds retards pris dans la 
                gestion des dossiers. Un bilan détaillé de cette externalisation 
                s’impose, alors que vous vous êtes tant vantés du projet à son 
                démarrage. Depuis, plus de nouvelles !
              Allez-vous 
                vous inspirer d’expériences qui fonctionnent dans ce domaine (Toulouse, 
                Nantes…) ?
               
              N. 
                Pitrou : la concertation se poursuit depuis 2 ans avec les 
                représentants syndicaux, même ceux non représentés dans les instances 
                paritaires. Objectif d’optimiser la qualité du suivi individuel. 
                17 agents en poste à la DRH vont être mutés (mutalisation) + 2 
                mis à dispo. La CRC avait fixé un maximum de 27 agents
               
              RETOUR
              
              7. 
                Modification du dispositif relatif au compte épargne-temps.
              Combien 
                de personnels ont souscrit un CET ? Quel est ainsi le montant 
                induit par le règlement de la compensation des jours inscrits 
                au CET ? Qu’en est-il pour les personnels nouvellement transférés 
                à l’interco ?
               
              Concerne 
                23 agents (environ 46000 euros) 
               
              RETOUR
               
              8. 
                Approbation d’un avenant au contrat de prévoyance collective – 
                maintien de salaire conclu avec la MNT.
              La 
                MNT demande un taux d’adhésion d’au moins 45% du personnel. En 
                ciblant cette seule mutuelle, ne privez-vous pas les personnels 
                d’une liberté de choix en la matière ? Pourquoi la Mnfct, 
                autrefois retenue au même titre que la MNT, qui demande un taux 
                d’adhésion de 30%, ne l’est plus cette fois-ci ?
               
              Besoin 
                de s’adresser à tout le personnel. Ce 
                contrat collectif est limité au « maintien de salaire ». 
                Pour les autres dimensions, le choix entre plusieurs mutuelles 
                reste possible. La 
                MNFCT et la MNT sont en cours de rapprochement.
               
              RETOUR
              10. 
                Approbation d’une charte de développement durable de la restauration 
                scolaire et des centres de loisirs.
              Le 
                document est intéressant, mais peu de choses sur 2 des piliers 
                du développement durable – développement économique et social. 
                Des éléments sont utiles – raccourcissement des circuits, développement 
                du bio, souci de la qualité et de la varité. 
              Mais 
                rien sur les personnels d’Avenance et de ses fournisseurs (formation, 
                salaires, conditions de travail). Il serait utile de décortiquer 
                le prix au regard de l’ambition de développement durable (et de 
                ses trois piliers)
              P. 
                Knusmann : la collectivité ne peut pas dicter à l’entreprise 
                ses choix.
               
              RETOUR
              17. 
                Signature de la charte Janusz Korczak pour le respect de l’enfance.
              Intérêt 
                d’une charte éducative et de faire partie d’une association nationale, 
                pour mutualiser les expériences, d’autant que cette association 
                préconise le maintien du défenseur des enfants et la défense des 
                sans papiers !
              Intérêt 
                aussi au regard de ce que représente Janusz Korczak, son histoire, 
                son apport à la connaissance des enfants. 
              Une 
                telle adhésion pourrait être l’occasion d’accentuer le travail 
                de mémoire en le diversifiant, notamment concernant l’histoire 
                et le patrimoine de la ville concernant les enfants, pour qu’ils 
                s’approprient cette histoire.
                
                
                -         par 
                exp, au moment des commémorations : comment associer les 
                enfants et les ados (outre ce que fait le CCJ) – travail possible 
                sur les personnalités de la ville qui ont été déportées, résistantes
                
                
                -        un 
                travail possible avec l’Office de tourisme, notamment autour des 
                plaques et lieux de mémoire
                
                
                -         avec 
                le comité de jumelage, à travers une meilleure connaissance des 
                enfants et de l’enfance dans les pays où se trouvent nos villes 
                jumelles. 
               
              C. 
                Guichard : le conseil communal des aînés organise un travail 
                de mémoire. 
              T. 
                Lefèvre : besoin d’un travail pédagogique en amont et en 
                aval. Voir Espace Anne Franck ; déplacement à Auschwitz. 
                La ville est très présente sur le devoir de mémoire. Le Clavim 
                est reconnu comme exemplaire.
               
              RETOUR
              Questions 
                d’actualité (fin de séance – pas de débat)
              Question 
                sur l’accès aux cantines scolaires
              La 
                rentrée scolaire s’est effectuée il y a un mois ; les parents 
                ont effectué les demandes d’accès à la restauration scolaire. 
                Or, pour les enfants dont l’un des deux parents ne travaille pas, 
                la ville limite l’accès à la cantine à deux déjeuners par semaine. 
                Pour les mères de famille qui ne travaillent pas, par choix ou 
                par obligation, il s’agit là d’une contrainte personnelle très 
                forte. Pour les enfants concernés, c’est prendre le risque qu’ils 
                ne mangent pas au moins un repas complet par jour.
              Alors 
                que la cantine scolaire relève d’un service public, une telle 
                différenciation peut être considérée comme discriminatoire. C’est 
                ce qu’a relevé le Conseil d’Etat concernant la commune d’Oullins 
                (69) et qu’a validé le tribunal administratif de Lyon. 
              Pouvez-vous 
                nous expliquer ce qui a pu justifier une telle disposition ? 
                Combien concerne-t-elle de familles ? 
              Les 
                recettes budgétaires de notre commune doivent permettre de faire 
                face à la demande. C’est avant tout une question de choix.
               
              P. 
                Knusmann : ce service public est facultatif. Les villes d=font 
                ce qu’elles peuvent. A Issy, on n’interdit pas, on organise un 
                ordre de priorité.
               
               
              RETOUR
              Question 
                sur l’avenir du logement social à Issy les Moulineaux
              Le 
                gouvernement vient de décider de ponctionner 340 millions d’euros 
                par an, entre 2011 et 2013, sur les organismes HLM, faisant peser 
                une lourde menace sur le logement social. Moins de moyens pour 
                ce droit alors qu’il manque tant de logements en France et dans 
                notre région en particulier, et que 75% des Français peuvent prétendre 
                à un logement social – cette mesure a de quoi susciter de l’inquiétude 
                chez les locataires, les collectivités et les bailleurs sociaux.
              Alors 
                que dans notre commune, 1300 personnes sont inscrites en mairie 
                en attente d’un logement social, comment comptez-vous réagir à 
                cette annonce ?
              Où 
                en êtes-vous concernant la majoration du supplément de loyer solidaire 
                (SLS) qui apparaît, compte tenu des montants en jeu, comme un 
                véritable « avis d’expulsion » ?
              La 
                commune a engagé depuis plusieurs années, à l’instar du conseil 
                général du 92, une politique de vente de logements sociaux, qui 
                masque le désengagement financier de l’Etat. Comment allez-vous 
                concilier nécessité de plus de logements sociaux et très sociaux 
                et ce déficit croissant de moyens alloués à cette politique ? 
                
               
              G. 
                Martin : cette mesure ne nous réjouit pas. Mais comme l’Office 
                HLM est très sain, nous avons des fonds propres : tous les 
                programmes de 2011 seront assurés. Dans deux ans, on verra. 
              Concernant les 
              SLS : impossible d’imposer plus de 25% du salaire. Avec la 
              convention d’utilité sociale (CUS), des abatements seront possibles  
               
              _________________________________________________________
              En 
                italiques, les réponses des élus de la majorité
              "Les 
                propos en italiques résultent des notes prises par Lysiane 
                Alezard pendant la séance du conseil. Ils ne peuvent donc 
                reprendre la totalité des réponses faites à 
                ce moment-là. Le procès-verbal complet de la séance, 
                fourni par la municipalité, est disponible environ 2 semaines 
                avant le conseil municipal suivant."